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Diversion cinema

Diversion cinema met en place des fiches techniques standardisées pour ses expériences PCVR

Où en est la réalité virtuelle ?


La Réalité Virtuelle dont la présence croît année après année dans différents secteurs tels que la formation, le marketing et le divertissement transforme l’usage que nous faisons de la technologie et en viendra probablement à remplacer nos ordinateurs.


Le secteur culturel n’est pas en reste. De nombreux•ses créateur•rice•s qui s’emparent de cette nouvelle technologie pour s’exprimer. Leurs œuvres rencontrent le public dans les festivals internationaux (de cinéma, d’animation ou d’art numérique) et via des plateformes en ligne. En outre, elles s’intègrent davantage dans les programmes des lieux culturels, cinémas, musées traditionnels et d’art numérique, bibliothèques, etc.


Cependant, la circulation et la pérennité des œuvres immersives se heurtent encore à de nombreux obstacles, notamment faute de normes et de standards techniques.



Pourquoi faut-il des standards techniques ?


“Sans standard, il n’existe pas de base logique sur laquelle fonder une décision ou décider d’une action.”

Joseph Juran, fondateur de la démarche qualité


En tant qu’agence événementielle et distributeur d’expériences de réalité virtuelle, nous avons pu constater de nombreux cas où l’absence de standards nuise à la circulation d’une œuvre.


Prenons l’exemple d’un film 360 qui doit être montré au public dans le cadre d’une exposition. Le technicien reçoit le fichier vidéo 360° et l’intègre à l’équipement. Malheureusement l’équipement à disposition et le player utilisé ne sont pas compatibles avec les spécificités du fichier. Résultat, le film démarre mais sa diffusion est de piètre qualité : le son et l’image ne sont pas synchrones, l’image se fige, etc. Imaginez qu’il vous arrive la même chose durant votre séance au cinéma…! Cela vous gâche le film.


De la même manière, si un médiateur présente une œuvre PCVR mais ne calibre pas correctement l’espace réservé à l’expérience, ou ne donne pas les contrôleurs au spectateur alors qu’ils sont nécessaires, cela dégradera l'expérience du spectateur. Pire, si le technicien ne vérifie pas les capacités de l’ordinateur vis-à-vis des besoins de l’expérience, le spectateur risque d'enchaîner des bugs et des ralentissements. Cela nécessitera le redémarrage des machines et engendrera, non seulement de la mauvaise humeur et de la déception chez le spectateur, mais aussi une perte de temps importante pour le médiateur.


En plus d’aller à l’encontre de l’intention de l’artiste, le spectateur risque de repartir en ayant une mauvaise impression de cette technologie qui a pourtant tant à offrir.


Mieux exploiter les œuvres de réalité virtuelle : par où commencer ?



Communiquer clairement les besoins de médiation d’une expérience, ses caractéristiques et spécificités techniques, nous semble indispensable pour optimiser les conditions de visionnage.

Avoir une fiche technique uniformisée résumant tous ces aspects simplifie la lisibilité des échanges entre les différents acteurs, et permet de préparer au mieux le matériel, l’espace et la médiation d’une expérience de réalité virtuelle.


Cette fiche devra résumer les points de médiation :

  • De quoi parle votre expérience ?

  • Combien de temps dure-t-elle ?

  • Quelles sont les langues disponibles ?

  • Quel est l’espace nécessaire pour faire l’expérience ?

  • etc.

Ainsi que ses spécificités techniques :

  • Avec quel masque et/ou plateforme VR l’expérience est-elle compatible ?

  • Une connexion internet est-elle nécessaire ?

  • Quelles sont les caractéristiques techniques minimum de l’équipement ?

  • Existe-t-il une procédure d’installation propre à votre expérience ?

  • etc.

Établissement d’une première recommandation technique pour la réalité virtuelle, la “RT-047” de la CST


Nous avons travaillé avec le département Immersion & Temps-Réel de la CST et publié en début de l’année la recommandation technique RT-047 intitulé “La conception des œuvres de réalité virtuelle pour une exploitation en public”. Cette recommandation a été écrite par Marc Lopato, cofondateur de Diversion cinema avec l’aide de Frédéric Fermon, fondateur du département Immersion & Temps Réel. Elle a été ensuite soumise à une consultation publique.


(Pour plus de détails, voir ci-dessous - La CST, organisation et fonctionnement)


La RT-047 a deux objectifs :

  • proposer une série de bonnes pratiques destinée aux créateurs d’expériences VR pour simplifier l’exploitation (démarrage de l’expérience, tutoriel, raccourcis clavier, etc.);

  • mettre à disposition un format standard de fiche technique résumant l’ensemble des éléments utiles au technicien comme au médiateur pour une bonne exploitation.


Cette fiche technique a vocation à circuler systématiquement avec l’exécutable de l’expérience :

  • de l’envoi du producteur / distributeur au lieu d’exploitation, au programmateur du lieu comme au service technique

  • du service technique aux médiateurs

  • qu’elle soit imprimée avec ses éventuelles annexes sur le lieu d’exploitation.

Ci-joint un exemple de fiche technique, pour l’expérience Ayahuasca - Kosmik Journey réalisé par Jan Kounen.


La CST : fonctionnement et rôle


Fondée en 1944, La Commission supérieure technique de l'image et du son (CST) est la première association de techniciens du cinéma et de l’audiovisuel français. L’association est fondée sur trois piliers:

  • le partage des bonnes pratiques au sein de la profession ;

  • l’accompagnement technique des professionnels ;

  • la maison des associations du cinéma et de l’audiovisuel.



 

Ressources


Télécharger la recommandation technique de la CST:

RT-047 "Conception des œuvres de réalité virtuelle pour une exploitation en public"


Ou, visiter le site du département Immersion & Temps Réel de la CST:


 

Besoin des conseils pour mettre en place la réalité virtuelle à votre événement ? Contactez-nous:


hello@diversioncinema.com

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